Bonjour les Mamans-Papas! Je suis très heureuse de vous partager aujourd’hui un article dans lequel vous allez découvrir tous les types d’accouchement existants.

En début de Grossesse, et même avant, il est important de s’intéresser à la relation que l’on battit chaque jour avec son enfant. S’informer et s’investir pour lui donner le meilleur en terme d’énergie, de nourriture, d’ouverture d’esprit, de confiance… bref dans tout ce qui peut lui permettre de se développer à son plein potentiel en ayant foi en lui et en la vie. C’est en avançant dans la Grossesse que la plupart des femmes enceintes que j’accompagne commencent à s’intéresser de plus en plus à l’accouchement, c’est un peu comme découvrir une nouvelle partie du monde! 

Dans cet article, je vais vous partager mes connaissances et découvertes, sur tous les types d’accouchement existants, que je transmets aux personnes que j’accompagne.
Cet article parlera plus de ressenti et d’énergie que de descriptif médical. Il ne traite pas des déclenchements artificiels qui constituent un article à eux tout seuls. Il ne traite pas non plus des lieux d’accouchement qui feront l’objet d’un futur article.
Cet article vous permettra d’en savoir plus sur les 2 grandes catégories d’accouchement et de découvrir les implications de certains choix (consenti ou imposé) à la fois pour la mamans et pour le bébé.
Et puis et puis..  pour mettre un peu de légèreté les photos illustrant cet article ne sont volontairement pas en lien direct avec l’accouchement, elles ont par contre été chacune choisie avec soin et bienveillance. Bonne lecture 😉

Les Types d’accouchement: Voies Basses

Les Voies Basses, c’est la façon d’appeler les voies naturelles. L’accouchement par voies basses peut se faire de manière naturelle, avec l’effet d’analgésique, avec l’aide extérieure, de manière physiologique ou en utilisant d’autres techniques de gestion de la douleur.

L’Accouchement par Voies Basses, Naturel

Voilà un des types d’accouchement possible. C’est un peu l’accouchement qu’a peut-être vécu nos grands-mères: pris dans ses occupations, la mamans gère ses contractions et le bébé arrive!!! Ça peut paraitre idyllique pour certaines et franchement “flippant” pour d’autres. Comment ça se passe?

On a tous un seuil de tolérance à la douleur différent et certaines peuvent voir leur col se dilater sans s’en rendre compte. Ça ne veut pas dire qu’elles ne ressentent aucunes douleurs, c’est plutôt qu’elles arrivent à gérer cette douleur et que leur corps est déjà “en travail”. L’envie de pousser se fait sentir et le bébé arrive! Des articles que j’ai pu lire relatant ces expériences expliquent qu’il s’agit souvent de situations imprévues, c’est à dire que ce n’était pas intentionnel (bien que rien n’arrive par hasard ;-)).

Certaines femmes prennent un bain chez elle pour mieux supporter la douleur sans savoir que le travail est déjà bien avancé. Au bout d’un moment elles sentent qu’elles ne pourront plus aller nulle part et gèrent du mieux qu’elles peuvent!

En terme d’énergie et de ressentis: le bébé a pu décider de sa venue sans en être contraint par stimulations artificielles, la maman est à l’écoute de son corps et de ses ressentis pour prendre les positions qui la soulagent le plus et peut se laisser aller sans craindre le regard des autres. Avec ce types d’accouchement, on est ici dans le cadre du foyer; Si la même chose se produit dans un lieu public ou lors d’un transport, on n’a bien évidement pas le même niveau de stress! Entre malaise et stress environnant, c’est plutôt l’urgence qui prédomine! Dans un cas comme dans l’autre, et bien que le plus naturel possible, c’est quand même assez rare et en général la personne a le temps de se rendre sur le lieu d’accouchement prévu!

L’Accouchement par Voies Basses avec Péridurale

Dans ce types d’accouchement, on est dans un cadre médical. La maman est à l’hôpital ou en clinique dans la partie maternité. La Péridurale est pratiquée par un anesthésiste  une fois que le travail est enclenché et que le col est un peu dilaté. Après avoir effectué une anesthésie locale, un cathéter sera introduit à l’aide d’une aiguille qui sera retirée par la suite. Ce cathéter permettra de diffuser le produit anesthésiant. Il existe des péridurales à système de pompe d’auto-injection avec laquelle la femme peut elle même doser l’analgésique; et des péridurales ambulatoires permettant à la femme de s’assoir, se lever et bouger afin de faciliter la progression du travail.

La Péridurale ambulatoire

Dans ce types d’accouchement, la maman peut rester mobile, ce qui lui permet d’adopter la position qu’elle souhaite et d’être plus actrice de son accouchement. Comment ça marche? Concrètement: l’analgésique va masquer la douleur, c’est à dire que le produit va inhiber ou bloquer les sensations de douleurs venant du périné et de l’utérus. Physiquement cela soulage grandement la maman. D’un point de vue énergétique, il y a perte de connexion avec son corps. On ne ressens plus ce qu’il se passe. Pendant ce temps, le bébé continu a ressentir la douleur des contractions qui vont lui permettre de cheminer jusqu’à la sortie.

La connexion avec son bébé

En terme d’énergie, il est d’autant plus important de garder la connexion avec son bébé: lui parler, à haute voix ou en pensées, lui expliquer la situation, les choix et surtout avoir confiance. Si vous avez choisi ce types d’accouchement avec la péridurale ou si votre obstétricien, sage-femme ou l’équipe médicale vous l’a conseillé pour raisons médicales, ayez confiance. C’est notamment pour cela que je conseille à toutes les femmes enceintes et couples que j’accompagne de rédiger un Projet de Naissance afin de soumettre leurs voeux aux équipes médicales et d’ouvrir le dialogue. Cela permet de faire des choix en conscience et d’avoir confiance en ces derniers parce qu’on a déjà discuté en amont des circonstances de ces choix.

Quand ça ne se passe pas comme prévu

Si vous souhaitiez un types d’accouchement en milieu médicalisé sans péridurale et que finalement vous avez une péridurale, focalisez vous sur le bien-être et la santé de l’enfant et de vous-mêmes. En ayant pris contact au préalables avec les équipes, vous aurez créé du lien; vous vous serez positionné et cela vous permettra de demander plus facilement pourquoi ce choix vous est proposé (il peut y avoir une détresse foetale par exemple parce que le travail n’avance plus ou pas assez, une raison médicale pour votre santé ou celle du bébé..).

Dans tous les cas il est important de ne pas être dans la culpabilité. Rappelez vous que l’interprétation qu’on a de l’évènement peut en changer toute sa signification. Je conseille beaucoup de travailler en amont, d’où l’importance de se former, s’informer, se faire accompagner pour anticiper un maximum. Après travailler sa résilience est aussi clé. Se focaliser sur la rencontre avec son bébé et garder ce lien avec lui quelque soit les circonstances.

L’Accouchement par Voies Basses, Physiologique

Ce type d’accouchement, c’est un peu comme un accouchement par voies basses, naturel “préparé” . Quelque soit le lieu d’accouchement, tout est mis en oeuvre pour respecter la physiologie de la maman et de l’enfant. C’est en quelque sorte, le voeux d’un accouchement naturel, sans analgésique ni interventions extérieures pour ralentir ou accélérer le travail. C’est aussi le voeux de donner à l’enfant une vrai place: plus de considération en tant que personne pour l’accueillir avec plus d’égard et de sérénité.

Comment se préparer?

Un accouchement physiologique requière à la fois une préparation au niveau physique et au niveau de son état d’esprit. En effet, espérer gérer la douleur sans analgésique sans s’y être préparé c’est un peu comme.. espérer courir un marathon sans s’être entrainé.. C’est possible mais en s’y préparant on met clairement plus de chances de son côté pour y arriver!!! Là aussi, le Projet de Naissance prend tout son sens! C’est à travers lui que vous pourrez exprimer ce que vous souhaitez favoriser et éviter, comment vous aimeriez que votre enfant soit traité à son arrivée, quels soins pourront être remis à plus tard pour ne pas l’ennuyer inutilement. On favorise ici la proximité mère-enfant et aussi père-enfant. Tout ce dont a besoin un bébé finalement 🙂

L’Accouchement par Voies Basses avec Extraction Instrumentale: forceps, spatules, ventouse

Ce genre de pratique n’est bien évidement pas utilisé par choix personnel mais bien pour raisons médicales: souffrance foetale, fatigue maternelle.. L’utilisation de ses instruments sont conseillé / décidé par le corps médical, on est donc dans ces cas là dans une structure hospitalière ou dans une clinique. Ces extractions instrumentales du bébé risquent d’entrainer des lésions , fractures, déchirures.. aussi bien pour la maman que pour le bébé. A noter que la péridurale peut aussi augmenter le risque d’avoir recours à des extractions instrumentales.

 

L’impact de la manière dont on nait

En termes d’énergie: c’est un peu comme “forcer” le bébé à sortir à un moment précis. C’est aussi transmettre l’idée qu’il ne peut naître par lui-même et qu’il a besoin d’une aide extérieur pour y arriver. Pour m’être intéressée de prêt aux conséquences de la manière dont on né sur nos comportements d’adultes, il faut retenir que la façon dont on né est en lien direct avec la façon dont on gérera notre travail. Dans ce cas là ça peut être des difficultés à aller jusqu’au bout, le besoin d’une tierce personne pour terminer un projet par exemple.. A nouveau, d’où l’importance de discuter en amont avec l’équipe médicale, votre sage-femme, votre obstétricien afin de savoir quelles sont leurs pratiques et de comprendre dans quels cas et pourquoi ce genres de pratiques pourraient être utilisées. Une fois que vous savez les raisons qui motivent de tels actes et que vous acceptez ces gestes, parlez en à votre bébé, expliquez lui la situation. Et si vous n’avez pas le temps pendant l’accouchement alors prenez le temps les premiers jours qui suivent l’accouchement de “discuter” avec votre bébé et de lui raconter sa naissance. C’est parfois l’occasion de relâcher la pression accumulée, de pleurer et de libérer toutes ces tensions énergétiques aussi bien pour la mère que pour l’enfant.

L’Accouchement par Voies Basses et les autres façon de gérer la douleur: Zoom HE et Hypnose

Pour gérer la douleurs on peut aussi avoir recours à d’autres techniques que la péridurale. C’est tout ce que vous pouvez découvrir pendant les 9 mois qui vous séparent de la rencontre avec votre bébé :-). Il existe d’autres solutions médicamenteuses anti-douleurs en plus de la péridurale et des médecines douces pratiquées en fin de grossesse et lors de l’accouchement: homéopathie, phytothérapie, aromathérapie, acupuncture, acupressure, osthéopathie, hypnose, méditations, masque au protoxyde d’azote, anlgésiques, antispasmodiques, anesthésie locale…

J’en aborderai deux plus en détails dans cet articles.

 

L’aromathérapie

L’aromathérapie peut par exemple être d’une aide précieuse. Beaucoup de personnes ont maintenant recours aux mélanges d’huiles essentielles. Certaines peuvent vous aider à gérer le stress, d’autres à vous réconforter, d’autres encore utilisées en massages aident à supporter les contractions. Je vous conseille de vous rapprocher d’un aromathérapeute qualifié qui a de l’expérience avec les femmes enceintes et les accouchements. Les Huiles Essentielles font partie des Médecines Naturelles, elles n’en restent pas moins des “médicaments”, c’est pourquoi il est vraiment important de vous faire conseiller par des personnes compétentes afin d’en profiter en toute sécurité.

 

L’hypnose

Une autre méthode dont je voulais vous parlez est l’hypnose, la méditation et l’auto hypnose. Ces techniques vont vous permettre de gérer la douleur par vous même ou en écoutant un audio. Pendant votre grossesse, vous pouvez apprendre ces techniques, vous faire accompagner par un praticien et pratiquez ainsi ces techniques afin de les maîtriser. Le jour de l’accouchement vous refaites les exercices par vous-même ou en écoutant un audio et en vous laissant guider. Ces techniques permettent au cerveau de se brancher sur d’autres fréquences cérébrales et de “s’évader” en quelque sorte de la situation dans laquelle il vit. Comme le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire, on peut par ces techniques lui “faire croire” qu’on est ailleurs, dans un état resources ou un lieu de relaxation et déconnecter ainsi de la douleur.

 

A favoriser

La respiration est d’une grande aide à la fois dans ces technique et dans la gestion de la douleur car elle permet d’apporter plus d’oxygène au cerveau, aux organes et aux cellules de la mère et du bébé et aide à relâcher le stress.

Les Types d’accouchement: Césarienne

Comme cela n’est pas toujours présenté en tant que tel, il est important de rappeler qu’il s’agit d’une opération chirurgicale. D’ailleurs les premiers médecins à la pratiquer étaient plus chirurgien que gynécologue. Pour ce type d’accouchement, l’opération se passe au bloc opératoire. Environnement bien plus froid qu’une salle d’accouchement pour limiter le risque d’infection. Si le mari est présent il portera, tout comme l’équipe, une tenue stérile avec un masque. La césarienne consiste en une incision horizontale de la peau du bas ventre. Pendant longtemps, le corps médical faisait des incisions verticales. Dans les années 50 a été adopté une nouvelle technique de césarienne horizontale dit segmentaire. Cette technique beaucoup moins risquée a permit de rendre les césarienne plus sûre, plus facile à opérer et a parfois aussi contribuer à les multiplier.

Il est important de différencier la césarienne d’urgence de la césarienne programmée.

La Césarienne Programmée, effectuée Avant le Début du Travail

Dans ce types d’accouchement, le gynécologue obstétricien donne un rendez-vous à la maternité qui sera le jour de naissance de l’enfant. Après l’admission, vous êtes rendu au bloc opératoire pour la césarienne à la suite de quoi sera extrait le bébé et le placenta de l’utérus. Le plus long sera alors la suture du ventre, de l’utérus, des muscles puis de la peau.

Dans le cas d’une césarienne programmée et quelques soit les raisons médicales: bébé en siège, grossesse multiple, pathologie… A noter qu’un bébé peut toujours se retourner jusqu’au dernier moment, certaines techniques peuvent l’aider à se retourner. Il est aussi important de parler à son bébé et de partager ses propres craintes, peurs.. pour lui donner confiance et envie de naître. A noter aussi qu’il est possible d’accoucher par voies basses même avec un bébé en siège mais de moins en moins de praticiens savent le faire. La césarienne qui peut paraitre plus sure et plus rapide sera souvent recommandée.

 

Que se passe t-il pour la Maman et le Bébé?

Dans le cas d’une césarienne programmée, le bébé et le corps de la femme n’ont pas enclenché le processus de l’accouchement. C’est à dire qu’avec ce type d’accouchement, si le bébé n’est pas informé verbalement ou par intention, il n’est juste pas au courant du tout de ce qu’il se passe. Il se trouve tout d’un coup “arraché” de son milieu environnant doux, chaud et humide pour se retrouver dans une salle d’opération froide avec de grands projecteurs. Comme le processus d’accouchement n’est pas enclenché, le corps de la femme n’est pas prêt lui non plus. Le Docteur Michel Odent, chirurgien et obstétricien souligne comment le cocktail hormonale de l’accouchement n’est pas enclenché et les sécrétions vaginales permettant de renforcer le système immunitaire de l’enfant ne sont pas sécrété non plus. L’enfant n’est pas alors soumis non plus aux hormones de stress maternelles et foetales. Ces hormones de stress sont notamment importantes pour achever la maturation du bébé. C’est d’ailleurs ce qui est administré aux femmes qui ont des bébé prématurés.

Le bébé libère aussi  son hormone de stress, la noradrénaline pour se protéger. Les dernières études montrent que le sens de l’odorat du bébé est mature à la naissance mais que lorsque la norédrénaline n’est pas sécrété, son sens de l’odorat ne sera pas mature à la naissance or le sens de l’odorat est très important pour reconnaitre sa mère et trouver le sein de sa mère afin de téter.Le bébé qui est soumis aux contractions utérines libère une substance, un facteur qui est important pour la maturation de la partie du cerveau qu’on appelle l’hypocampe qui est notre GPS physiologique et qui nous permet de nous retrouver dans l’espace. Or ce facteur n’est pas libéré par les bébé qui naissent par césarienne avant le début du travail.

 

Comment faire pour mieux vivre cette étape?

Là aussi, pour gérer ce type d’accouchement, la communication avec les personnes qui vous suivent est très importante. Prenez le temps en amont de vous renseigner sur les pratiques de l’obstétricien ou de l’établissement. Il y a malheureusement des endroits et personnes qui ont plus souvent recours aux césarienne pour diverses raisons. A savoir aussi que les césariennes sont beaucoup plus rapide: une trentaine de minutes et beaucoup plus onéreuse qu’un accouchement par voies basses, ce qui parfois peut motiver certain à les utiliser plus couramment.

Prenez donc le temps de vous renseigner et si on vous propose d’opérer une césarienne programmée, faites vous expliquer les raisons de ce choix afin de faire le votre en conscience. L’établissement d’un Projet de Naissance est à nouveau plus que recommandé afin de maintenir au maximum la proximité entre la mère et le bébé et ou du père avec le bébé. Imaginez que votre bébé se retrouve tout d’un coup dans un environnement totalement inconnu et entouré de personnes qu’il ne connaît pas. La voix familière de son papa ou de sa maman et les battement cardiaques de sa maman permettront de le rassurer au plus vite.

Pour les personnes qui “souhaitent” une césarienne et la demande à leur médecin, je les invite a se renseigner sur les conséquences de cet acte chirurgical sur l’enfant et sur elle-même. Un travail sur soi en profondeur pendant la grossesse permet aussi de comprendre les peurs et craintes autour de l’accouchement qui peuvent favoriser ce genre de souhaits. Cela permet aussi parfois de reprendre suffisamment confiance en soi et en sa propre capacité à accoucher.

La Césarienne Après le Début du Travail

Il est important de différencier la césarienne avec travail et la césarienne sans travail. Dans le cas d’une césarienne enclenchée après le début du travail, la mère et l’enfant sont soumis aux hormones de stress libérées lors de l’accouchement. Chacun est informé que le processus de l’accouchement est enclenché.

Quelles sont les différences entre les deux types de césarienne?

Des études ont montré que la flore intestinale du bébé est plus développée dans le cas de bébé qui sont né par voies basses ou par césarienne après le début du travail que pour des bébés né avant le début du travail. En effet, dans ce types d’accouchement, le bébé bénéficie d’une partie des contractions utérines et le corps de la femme secrète les hormones et microbes lié à l’accouchement. Certains établissements ont même utilisé des compresses passé sur le périné de la mère avec lesquelles elles vont “badigeonner” le bébé né par césarienne afin de permettre à ces microbes de coloniser le corps du bébé et de renforcer ainsi son système immunitaire.

Je conseille toujours aux femmes enceintes et aux couples que j’accompagne d’aborder le sujet des césariennes dans le cadre de leur projet de naissance afin de communiquer leur souhaits sur son déroulement si celle-ci est proposé à la maman pour des raisons médicales (détresse foetales, mauvaise présentation de l’enfant, travail qui n’avance plus, contractions pas efficaces, fatigue de la mère et de l’enfant..). Dans tous les cas, il est aussi important de communiquer avec son bébé et de l’informer de ce qu’il se passe.

Comment vivre au mieux cette étape?

Quelque soit le types d’accouchement, il est important de ne pas être dans la culpabilité. Pour autant que vous faîtes un choix conscient et que vous savez pourquoi cette solution est choisie, vous pouvez mieux en mesurer les risques et accepter ce qui est. Privilégiez surtout la proximité mère-enfant et père-enfant. Ne laisser pas votre bébé “tout seul” avec une équipe de personnes qu’il ne connaît pas. Redoubler de techniques de maternages de proximité pour créer le lien et enclencher l’allaitement qui aidera à constituer ses anticorps malgré l’absence d’exposition aux sécrétions par voies basses qui renforcent son système immunitaire. Enfin prendre le temps de gérer l’après accouchement et de narrer sa naissance à votre enfant. Se faire accompagner, écouter, coacher pour passer le cap et profiter au maximum de votre bébé. L’osthéopathie permet par exemple de simuler le passage de la naissance au bébé. D’autres techniques peuvent aider à gérer l’après naissance aussi bien physiquement que psychologiquement. Faîtes vous accompagner et soyez bienveillantes envers vous-même et envers votre bébé.

 

Pour terminer sur une note plus légère, on va aborder le sujet de gestion de la douleur et du plaisir!

Gestion de la Douleur et Plaisir

Une dernière partie, pour terminer ce  long article, sur douleur et plaisir. Ces deux aspects qui peuvent paraître complètement antagoniste, sont en effet très lié, a démarrer par notre cerveau et ce qui nous “drive” dans la Vie. L’être humain fonctionne sur deux axes principaux, deux facteurs de motivations principaux qui sont l’évitement de la douleur et la recherche de plaisir.

Par manque de connaissances, d’information et par peurs de la douleur, certains vont faire des choix de naissance particulier avec un type d’accouchement différent. Il faut savoir que la douleur de l’accouchement n’est pas continue et est progressive. Cela permet au corps (en l’absence de déclenchement chimique qui aura pour effet d’intensifier la douleur de manière très forte) de s’adapter, de s’accoutumer et de sécréter les hormones naturelles qui vont lui permettre de mieux supporter la douleur.

La gestion de la douleur par la mère et par l’enfant

Noter que la mère et l’enfant sécrètent leurs propres hormones pour gérer ses contractions utérine. Certaines sages-femmes parlent de rites. Elles assimilent ces douleurs à une porte permettant à la mère de puiser des ressources au plus profond d’elle-même qui lui permettront par la suite d’assumer leur rôle de mère. La douleur montre à la mère qu’il faut lâcher, aller vers l’inconnu et se faire confiance. Il est intéressant de travailler sur sa propre interprétation de la douleur: quel sens, quelle couleur on a envie de lui donner.

Ainsi au lieu d’être en position hostile, de réaction, on se positionne dans l’accueil. Et si la douleur permettait à la femme de lui donner des indications sur la position à adopter pour aider son bébé à descendre et à sortir; Et si la douleur était finalement un guide, une façon pour notre corps de communiquer de manière clair et rapide pour enclencher une réaction.

Lorsque l’on prend le temps de réfléchir au sens de la douleur, on ouvre notre conscience, on prend le temps d’être à l’écoute de son corps et de soi alors on est plus armé pour passer les vagues de chaque contraction et se rapprocher à chacune un peu plus de notre bébé.

 

Des techniques pour mieux gérer la douleur

Des techniques à la fois physiques et spirituelles, mentales ou psychiques selon la terminologie que vous préférez permettent de gérer cette douleur, de l’accompagner, de l’embrasser, d’aller dans son sens pour l’utiliser plutôt que de la combattre: lâcher prise et croire en la Vie. L’eau, la respiration, un environnement favorable, une certaine intimité sont autant de facteurs qui outre votre préparation pendant la grossesse, vont aider à une meilleure gestion de la douleur. A nouveau les maîtres mots sont anticipation, préparation, accompagnement, projet de naissance. C’est tout ce que l’on travaille avec les femmes enceintes et les couples que j’accompagne pour les aider à prendre leur place, à prendre leur pouvoir et accueillir leur enfant. 

Le Plaisir pendant l’Accouchement voir l’Orgasme

Une notion que l’on aborde encore avec beaucoup de retenu est le plaisir pendant l’accouchement voir l’orgasme. Passé le côté pudique, moralisateur voir pervers du sujet, cela n’est finalement pas si incohérent.

Comment ça se passe?

Le passage du bébé se fait par les organes sexuels; l’hormone sécrété lors de l’accouchement est l’ocytocine, puissant endorphine, c’est aussi l’hormone qui favorise l’attachement et l’affection et … c’est la même hormone qui est sécrétée pendant l’orgasme. Les femmes qui ont connu ce genre d’accouchement ont pour la plupart accouchées en maison de naissance et même plutôt à la maison. En effet plus facile de se laisser aller et s’abandonner dans un cadre familier, abrité et tamisé que dans une salle d’accouchement avec 1 à 5 personnes (voir plus selon les établissements) personnes autour de soi! Certains apparente le besoin d’intimité lors de l’accouchement au même besoin d’intimité lorsqu’on fait l’amour. On peut alors plus facilement se rendre compte des conditions qu’on aimerait avoir autour de soi pour se sentir totalement en confiance. On abordera dans un prochain articles les lieux de naissances afin de mieux comprendre les conditions de chacun d’eux.

Ce qu’en disent les professionnels de l’accouchement

Pour en revenir au plaisir, le Docteur Michel Odent fait remarquer que “l’enfant qui passe dans le canal de la naissance touche et stimule les mêmes aires qui sont stimulées lors de l’étreinte sexuelle”. Certaines femmes confessent avoir trouver leur point G en accouchant. Des accompagnantes à la naissance proposent même aux femmes qui sont suffisamment à l’aise une stimulation des mamelons et du clitoris pour lutter contre la douleur et faciliter le travail. Les couples peuvent ainsi être invité à des stimulations sexuelles voir carrément à un rapport complet. Celui ci provoque une décharge d’ocytocine  et de prostaglandine présente dans le sperme qui est une hormone connue pour initier et accélèrer le travail! (Source: “Attendre son Bébé Autrement”, “The Unofficial Guide to Having a Baby” de Ann Douglas et Jonh R. Sussman). Pour aller plus loin, je vous conseille l’article de Katrina Caslake intitulé “Accoucher, une Expérience Orgasmique” ainsi que le magnifique film “Orgasmic Birth”.

Et si derrière la douleur de l’enfantement et la peur d’accoucher se cacher le plaisir?! Le plaisir de s’autoriser, de se laisser aller, de laisser aller la vie, de s’abandonner et d’accueillir cet petit être qui nous ait confiée avec autant de plaisir qu’à sa conception ?!

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Comment cet article vous a permit de mieux comprendre tous les types d’accouchement? Quels sont les sujets que vous aimeriez que j’aborde dans un prochain article? Répondez dans les commentaires et je me ferai un plaisir de vous répondre. Et pour que cet article puisse profiter au plus grand nombre pensez bien à le liker et le partager sur FB.

A Très Vite!